Leffet du mononitrate disosorbide à libération prolongée (ER-ISMN) sur la tolérance à leffort 1 heure après ladministration a été comparé à celui du placebo dans une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle de 151 patients angor stable induit par leffort. Au cours dune période dessai de 9 à 24 jours avec placebo, les patients ont subi des tests de tolérance à leffort de base du protocole Bruce, après quoi ils ont reçu ER-ISMN ou un placebo pendant 5 jours. Les patients ER-ISMN ont pris 60 mg chaque matin pendant les 4 premiers jours et 120 mg le matin du cinquième jour. Une heure après ladministration, les patients ER-ISMN ont eu une augmentation significativement plus importante de la durée totale de lexercice (jours 1 à 4: 5 +/- 53 secondes; jour 5: 53 +/- 58 secondes) que les patients traités par placebo (jours 1 à 4:14 +/- 37 secondes; jour 5:21 +/- 48) (p < 0,001). Les délais de développement de langor et de la dépression du segment ST de 1 mm étaient significativement plus longs dans le groupe ER-ISMN que dans le groupe placebo. La différence entre les groupes concernant le temps moyen dapparition de langor était de 34 secondes après la dose de 60 mg (p = 0,004) et de 49 secondes après la dose de 120 mg (p < 0,001 ). Le temps moyen de développement dune dépression du segment ST de 1 mm était de 51 et 61 secondes de plus après les doses ER-ISMN de 60 mg et 120 mg, respectivement, quaprès placebo (p <0.001). Des événements indésirables liés au traitement ont été rapportés chez 37% (28 sur 75) et 7% (5 sur 76) des patients des groupes ER-ISMN et placebo, respectivement. Comme prévu, les céphalées étaient plus fréquentes dans le groupe ER-ISMN que dans le groupe placebo (28% et 1%, respectivement). Les effets dER-ISMN (60 mg et 120 mg) sont cliniquement évidents 1 heure après ladministration, ce qui se traduit par une meilleure tolérance à leffort chez les patients souffrant dangine de poitrine.